Vent d’octobre au bord de la zone 
Ville-cyclope bornée de pylônes 
Brûlent des cartes, brûlent des cervelles 

Brûlent des cartes, brûlent des cervelles 

Fument les braseros, fument les hommes qui laissent 
Filer les heures de peine pour une bougresse 
Brûlent des fardeaux, brûlent les caresses 
Brûlent, brûlent, brûlent

​

Quelqu’un m’a demandé si les âmes existent 
La mienne est dévorée, elle brûle, résiste. 

Quelqu’un m’a demandé si les âmes existent

La mienne est dévorée, elle brûle, résiste. 
Quelqu’un m’a demandé si les âmes existent 

La mienne est dévorée, elle brûle, résiste. 

Quelqu’un m’a demandé si les âmes existent 

La mienne est dévorée, elle brûle, résiste. 

​

V’là de ça deux ou trois semaines, 
Comme j’allais seul, comme un croque-mitaine 
Brûlent mes jours, brûlent mes nuits. 
Brûlent mes jours, brûlent mes nuits. 

L’Anglais sort en torche, cogne au visage 
Je pisse le sang, elle aime monter la rage 
Je le tue, je le tue, je le tue 
Je le tue, le tue

Quelqu’un m’a demandé si les âmes existent 
La mienne est dévorée, elle brûle, résiste. 

Quelqu’un m’a demandé si les âmes existent 
La mienne est dévorée, elle brûle, résiste. 

Quelqu’un m’a demandé si les âmes existent 
La mienne est dévorée, elle brûle, résiste. 

Quelqu’un m’a demandé si les âmes existent 
La mienne est dévorée, elle brûle, résiste. 
 

Vent d’octobre au bord de la zone 
Ville-cyclope bornée de pylônes 
Brûlent des cartes, brûlent des cervelles 
Brûlent des cartes, brûlent des cervelles 

Fument les braseros, fument les hommes qui laissent 

Filer leur peine 

Brûlent... brûlent... brûlent

Quelqu’un m’a demandé si les âmes existent 
La mienne est dévorée, elle brûle, résiste. 

Quelqu’un m’a demandé si les âmes existent 
La mienne est dévorée, elle brûle, résiste. 

Quelqu’un m’a demandé si les âmes existent 
La mienne est dévorée, elle brûle, résiste. 

Quelqu’un m’a demandé si les âmes existent 
La mienne est dévorée, elle brûle, résiste. 

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